égo côtier...toute vérité est bonne à dire
Incroyable mais vrai…
Ce sont bel et bien 200 agents municipaux de la ville de Boulogne sur mer qui ont répondu à l’appel de leur syndicat FO pour manifester contre le climat social et dénoncer les conditions de travail au sein de la mairie socialiste…
Le Maire gère son équipe municipale et, en tant que tel, dirige tous les agents municipaux. Visiblement Frédéric Cuvilier et ses compères se comportent comme de vrais chefs d’entreprise, méprisant les requêtes et les conditions de travail très dégradées de leurs agents. Tels de vrais actionnaires aveugles à la France d’en bas, ils imposent un rythme de travail et un climat d’angoisse, à tel point que les agents dénoncent un harcèlement professionnel !
Non, nous ne parlons pas de France Telecom ou de toutes autres entreprises à la morale boursière contre lesquelles Mr Cuvillier s’insurge, mais d’une mairie symbole de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Le siège socialiste de Boulogne incarne-t-il les valeurs de leur mouvement ? Où sont les beaux discours sur le soutien, le respect de l’individu, l’aide à la personne et je ne parle même pas du mépris envers les partenaires sociaux !
Selon les agents, la mairie est gérée d’une main de fer, ou les agents n’ont plus de droit, leur dignité serait bafouée…on est aux antipodes du discours tenu par notre représentant !
Les agents dénoncent, entre autre, une pression et des conditions de stress qui ne seraient pas étrangères au décès d’un agent, des coups portés (type gifle) d’un agent de maîtrise sur un agent technique et la mutation d’un photographe sur simple décision du maire, Frédéric Cuvilier.
Ce doit être la seule Mairie Socialiste de France où les agents municipaux dénoncent le climat social et le non respect des droits fondamentaux.
Si c’est avec un tel mépris que l’équipe municipale considère les agents municipaux, comment pensez vous qu’elle perçoive la population boulonnaise ?
Comment peux-on prôner un discours socialiste et donc entretenir la lutte des classes, protéger les travailleurs, dénoncer les patrons et revendiquer le discours syndicaliste quand, en ses murs, on règne comme Ubu en instaurant la terreur ?
Nous sommes bien loin de l’ambiance gentilhomme et humaine de type « petite maison dans la prairie sur papier glacé» qui déborde de nos boites aux lettres !
Entre le « j’accuse » de Guy Lengagne, la dénonciation de l’inactivité de Frédéric Cuvilier à l’assemblée nationale et la révélation des conditions de travail des agents municipaux, décidément, il ne fait pas bon gratter un peu le vernis de la mairie de Boulogne !
Derrière cette belle façade et ces beaux discours, se cache un homme, le vrai, celui qui ne se montre jamais... visiblement, il s’est fait doubler par son égo.
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