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le blog politique de Sebastien Langlois

27 septembre 2012

Un ministre qui ne nous sert à rien !

 

Il devient assez difficile de lire l’actualité locale boulonnaise: assassinats, cambriolages, incendies volontaires, tempêtes… Heureusement la Municipalité pense à tout et nous offre son lot d’humour pour nous rendre le sourire…

 

En effet, à l’heure de la crise industrielle, de la crise sociale et de la crise de l’emploi, la Municipalité de gauche de Boulogne-sur-Mer veut utiliser les fonds de l’Etat pour financer…un téléphérique entre Nausicaa et le Chemin Vert !!!...

 

En fait, Fréderic Cuvillier veut offrir à « papa Lengagne » le projet que ce dernier n’a pas eu le temps de réaliser durant ses mandats effectifs.

 

Mais de qui se moque-t-on ? Dans quel monde vivent-ils ?…

 

Messieurs, faites place à ceux qui veulent travailler pour l’emploi, qui veulent utiliser l’argent public pour relancer la ville et servir les Boulonnais !

 

Si le Ministre de la Mer et de la Pêche ne peut apporter au 1er port de pêche qu’un téléphérique, alors il ne nous sert à rien !

 

Il faut rappeler que la CAB a dépensé 40 millions d’euros pour un stade qui ne verra pas le jour, qu'ils ne cherchent pas à exploiter le Hub Port neuf de 46 millions d’euros, qu'ils prévoient 100 millions d’euros pour Nausicaa 4 et que l’ils n’osent même pas budgéter le projet pharaonique Axe Liane !

 

Alors un téléphérique ? Non ! De l’emploi, oui !

 

À la première lecture de cet article de téléphérique cela m’a fait rire puis j ‘ai réfléchi 30 secondes et je ne riais plus du tout !

 

Sébastien Langlois

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7 septembre 2012

Port de Boulogne en Danger !

Nous venons de lire dans la Voix du Nord que Guy Lengagne (toujours maire de Boulogne ?) avoue à demi-mot qu’il va falloir détruire le Hub-port tout neuf de Boulogne-sur-Mer. L’ouvrage a peine inauguré a couté la bagatelle de 46 millions d’Euros…

 

A savoir que si l’on détruit le Hub port, Boulogne ne sera plus en mesure d’accueillir des ferries. En effet les nouveaux bateaux  ne peuvent plus accoster sur l’éperon comme autrefois car en terme de tirant d’eau et de cercle d’évitage les exigences des nouveaux bateaux sont trop coercitives pour notre chenal trop petit et pas assez profond.

 

Donc abandonner et détruire le hub port, c’est abandonner le transmanche à Boulogne-sur-Mer !

 

Fréderic Cuvillier (toujours maire de Boulogne ?) Ministre des Transports et de la Mer parle lui de trafic piétonnier (donc pas de voiture, pas de camion, pas de bus) à Boulogne pour ne pas concurrencer le gros du fret calaisien. Mais c’est une hérésie de penser qu’une compagnie maritime puisse investir et se limiter à ce type de trafic, ce n’est pas viable ! surtout depuis la fin du Duty Free et le Tunnel sous la Manche ! il y a 30 ans de retard dans les propos du Ministre… de plus je le répète les infrastructures de l’Éperon sont obsolètes.

 

Et si Fréderic Cuvillier voulait vraiment développer le trafic piétonnier  pourquoi n’a-t-il pas en tant que Président de la CAB mis en place une ligne de bus entre le Hub port et le centre ville (du temps où la LD Lines exploité le transmanche) ? À l’époque il avait répondu en se gossant et assurait qu'il y avait déjà pensé "c’est en cours de réalisation…." les journalistes n’avait retenu que ce mensonge et bien sûr la ligne de bus ne vit jamais le jour…

 

Donc détruire le Hub port tue le transmanche, ne limiter le trafic qu’au piéton est financièrement impossible pour les compagnies maritimes…

 

Quels sont concrètement les projets socialistes pour le port de Boulogne ?

 

Un port de plaisance, un hôtel de luxe et un centre de loisirs !

 

À l’époque de la mondialisation, un port est synonyme de richesse et d’exploitation et donc d’emplois ! le seul port du monde qui périclite c’est celui de Boulogne ! Des investisseurs chinois viennent d’acheter le port d’Athènes et c’est certainement pas pour en faire un port de plaisance !

 

Si on cumule les 46 millions du Hub port et les 40 millions dépensés à Resurgat pour un stade qui ne verra pas le jour, cela fait 86 millions d’euros d’investissement pour aucune exploitation et donc aucun emploi…

86 millions de dépense publique… cela va de soit… et ça donne des leçons !

8 juillet 2012

Bref...j'habite à Boulogne !

10h50, samedi matin, il fait beau, j'ai une heure devant moi, je me dit que je vais aller à la poste aller chercher mon colis avant de partir sur Wimereux pour le repas des 30 ans de mon frère cadet, la poste est à exactement 1500 mètres.

10h55, j'ai le récépissé du colis.

11h00, je prend la route, Parc Mont-plaisir,

11h02, j'arrive sur le viaduc Jean Jaurès, je suis bloqué à la Tour Damremont, trop de voitures

11h10, j'atteins enfin le feu tricolore après qu'il est fait 4 fois le tour, j'attends au rouge et moi je suis vert,

11h12, Boulevard François Mitterrand, je passe devant la poste, le parking est ridicule j'en fait vite le tour, il est plein, j'attends 5 min en bouchant le parking, personne ne bouge, je tente ma chance plus loin car j'embête visiblement le monde à attendre ici,

11H18, le sens de circulation m'oblige à reprendre le boulevard François Mitterrand, m'éloignant de la poste, je cherche une place, beaucoup de monde, ça ralentit devant le Bar Hamiot.... j'arrive au rond point...moi, je veux me garer pour aller à la Poste, donc je prend la Rue Coquelin, pas de place et ça bouchonne, je tourne rue Thiers, pas de place, je tourne en rond, rue Faidherbe, pas de place, je tourne rue de l'Amiral Bruix, mince, y a plus le parking, et en plus c'est complètement bouché jusqu'au feu de la rue de la Lampe....pfff !!!!!

11h26, rue de la Lampe si je vais tout droit je monte Grand Rue, y a le marché Place Dalton donc ça bouchonne et pas de place, pas la peine d'essayer. Pas le choix pour aller à la poste je tourne rue du pot d’Étain, j'ai fait tout le tour bredouille, je repasse devant la poste, le parking de la poste est toujours plein et moi je m'énerve, je le sais car je baisse le son de la radio,

11H29, je reprend le boulevard François Mitterrand, je tourne de suite pour atteindre le parking payant devant le bassin de plaisance.

11H30, ce parking est visiblement parsemé, de la place ! mon calvaire semble prendre fin, ma tension arterielle rebaisse,  une voiture attend devant la barrière...

11h31, la voiture attend toujours devant la barrière, la dame reste calme malgré les 25 pressions sur le bouton de la borne lui permettant en théorie d'avoir un précieux sésame payant et ainsi lever cette barrière

11H33, toujours pas de ticket, la dame s'énerve, je décide de faire marche arrière : dommage, il y a déjà 4 voitures qui attendent derrière, d'ailleurs le Boulevard François Mitterrand commence à klaxonner, car de ce fait la dernière empiète dangereusement sur la double voie....

11H35, personne n'arrive à sortir, le boulevard est surchargé, la barrière refuse toujours de s'ouvrir, la dame appuie sur la sonnette de la borne depuis environs 5 minutes au rythme de 6 ou 7 pressions par minute, en espérant désespérément que quelqu'un lui réponde....cette fois je coupe la radio, 

11H45, la barrière est toujours fermée, derrière, ça commence à s'éclaircir, les voitures se décantent en reculant, c'est à mon tour de faire marche arrière sur la route sinueuse et d'essayer de reprendre le Boulevard François Mitterrand malgré le débit continu des voitures.

11H48, je sors du parking, je fais le tour du bassin pour reprendre le fichu viaduc de tout à l'heure..... je fais de nouveau la queue depuis la tour Damremont, le gazole pendant ce temps se consume, la facture devient conséquente, je commence à me demander pourquoi je paye des impôts locaux... et comprends alors le véritable sens du fameux dicton « le temps, c'est de l'argent », je suis aussi rouge que le feu...

11H53, j'atteins le feu tricolore,

11h54, je passe devant la poste, je retente le petit parking de la poste.... Magnifique une place enfin ! Mais une voiture attend déjà quand une place 2ème place se libère...celle réservée aux personnes à mobilité réduite, il est 11H55, je n'en peux plus, je me dit que de toute façon j'en ai pour 2 min,

11H55, le parking est tellement petit et étroit qu'il est très difficile pour les 4 voitures de manœuvrer, étant donnée la promiscuité des lieux, 2 conducteurs se disputent avec virulence

11H58, j'arrive à me garer sur la place handicapée, je n'assume pas mon incivilité, je me fais tout petit, un peu honteux mais je n'ai plus le choix, la poste va fermer...

11h59, je rentre dans la poste

12h03, je sors de la poste.... arrive alors ce qui devait arriver, un agent de la marée chaussée fait son travail...

 

Conclusion, j'ai mon colis, mais aussi un PV, j'ai perdu ma patience et 1 heure 10, je serais en retard à l'anniversaire de mon frère, 

Bref, j'habite à Boulogne sur mer !!!!

22 juin 2012

A Boulogne sur Mer on boit la tasse d'E.Coli

Puisque personne n'en parle, je suis bien obligé de prévenir mes concitoyens et d'épiloguer sur la dégradation de l'état de l'eau de baignade de la ville de Boulogne sur Mer.

Non content l'année dernière de trôner fièrement sur la plage devant le panneau (mais surtout devant les objectifs) autorisant la baignade sur la plage de Boulogne sur Mer, Frédéric Cuvillier n'a pas encore jugé bon de communiquer sur les nouveaux résultats décevants des prélevements effectués le long de la plage.

Pour faire simple, la mer est chargée en E.Coli, bactérie intestinale étant à l'origine des intoxications alimentaires que nous avons connues l'année dernière avec l'affaire des « steaks hachés ». Autrement dit ne pas boire la tasse à Boulogne est fortement recommandé...

Certes Frédéric Cuvillier n'est pas responsable de l'état de l'eau (il faut plus de monde pour polluer une telle quantité d'eau) c'est un problème communautaire très onéreux mais je viens ici dénoncer le manque de clarté et de communication de la municipalité.

A l'aube des éventuels beaux jours, il est urgent de prévenir la population sans attendre ! Beaucoup de Boulonnais et beaucoup de jeunes ne partent pas en vacances et voudront profiter du bord de mer.

C'est la qualité de la Liane qui pose problème, mais quand on investit des millions d'Euros pour faire des berges de la Liane un lieu de promenades incontournable et que l'on promet à notre ville un destin de station balnéaire, il serait plus que temps de se préoccuper de la qualité de l'eau et des odeurs. Un immense programme de désenvasement est à fournir (à tous les niveaux...).

De nouveau, à Boulogne, on ne montre que ce que l'on a envie de vous montrer.... heureusement des médias plus objectifs nous informe en bon et due forme :

http://www.20minutes.fr/article/956767/faire-trempette-craindre-sante

Vivement le changement en 2014... Qui se jette à l'eau ?  

22 avril 2012

Stade De Boulogne, le match est fini !

ou presque...

Fini de jouer, Frédéric Cuvillier marque dans les arrêts de jeu,  il vient de déclarer que le stade inter-communautaire, projet phare de l'Axe Liane, n'était plus d'actualité.

 Motif ?  La probable relégation de l'USBCO en Championnat National...

 Le Maire qui s'affiche partout où « Boulogne Gagne »  communique par  discrétion quand Boulogne perd. Le soutien fut de courte durée.

 Voilà un bel exemple de la gestion socialiste boulonnaise... Il y a 4 ans, il fallait un stade de toute urgence pour pallier au manque d'anticipation municipale, au manque d'infrastructure homologuée par la Ligue et pour permettre au club local d'évoluer dans les meilleures conditions. De plus, il était « indispensable et prioritaire » de valoriser l'entrée de la ville par un complexe sportif flambant neuf évalué à 100 millions d'Euros.

 Dans ce sens, 40 millions d'Euros ont été dépensé, un impôt foncier intercommunautaire fut créé, des entreprises délocalisées, des emplois perdus et des démarches judiciaires d'expropriation....pour une magnifique friche industrielle en entrée de ville.

 40 millions d'Euros financés pour rien par les Boulonnais alors que le stade de Calais a coûté au total 25 millions d'Euros...

 Elle a bon dos la crise !

 En attendant, certaines sociétés d’économie mixte (SEM) comme Urbavileo pour ne pas la nommer, s'est vu confier les dossiers d'urbanisme du projet stade, ils ont donc fourni un travail, des plans, des maquettes, ils ont donc été rémunérés...

Je vous laisse deviner qui se cache derrière Urbaviléo, la Société d'Economie Mixte qui gère absolument tous les dossiers d'Urbanisme Boulonnais (place Lumière, Berge de la Liane, projet Eperon, Lumière bis rue de l'Amiral Bruix, construction des bâtiments place de la République....)

En conclusion, dés que l'USBCO accédera de nouveau à l'élite, et c'est le but de Jacques Wattez, on rediscutera sur le manque d'anticipation de la ville et sur l'urgence absolue d'un nouveau stade. Le besoin sera imminent, mais le projet s'allongera sur 5 voir 7 ans...

Le serpent se mord la queue, à savoir que visiblement une morsure coûte 40 millions d'euros... ça fait mal...

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27 mars 2012

Beaucoup de bruit pour rien...

Lors d’une réunion locale de l’UMP, Mr Fasquelle, Député Maire du Touquet, a affirmé « qu’au quartier du Chemin Vert, les habitants se complaisent dans l’assistanat ». Ces propos malheureux ont entraîné une guéguerre entre les élus socialistes et UMP…

 

Nous, spectateurs, nous assistons alors à un véritable show. Toutes ces classes politiques font beaucoup de bruit, crient au scandale, sortent les grands discours et se déplacent en ce jour de dimanche pour venir sauver le monde et faire taire le malotru…

 

Devant tout ce raffut, Mr Fasquelle s’excuse le jour même et…fin du débat !

 

Voilà la politique des élus de Boulogne-sur-Mer : ne pas parler des problèmes, mettre des œillères et crier fort pour faire taire celui qui ose dire du mal… 

 

Mais il ne suffit pas d’interdire de parler des problèmes pour que les problèmes disparaissent…

 

Certes le quartier du Chemin Vert souffre du comportement antisocial et des mauvaises habitudes de vie de certains habitants, mais il ne faut en aucun cas stigmatiser le quartier et réduire tous les habitants du chemin vert à des assistés.

Beaucoup d’entre eux se lèvent de bonne heure pour gagner un maigre salaire et ne bénéficient visiblement d’aucune complaisance, ni de considération.

Mais il est aussi indéniable que ce quartier souffre surtout d’avoir été abandonné par les pouvoirs publics : le chômage, le manque d’éducation, l’échec scolaire et la délinquance témoignent de l’échec de la politique de Cuvillier.

 

Au-delà des réactions des élus locaux énervés (qui ont pourtant le pouvoir d’agir depuis des dizaines d’année), il faut sortir de cette polémique en tirant un réel constat de la situation actuelle et appliquer un vrai programme de réhabilitation.

 

Jusqu’alors, Frédéric Cuvillier n’a fait que rénover des bâtiments et encore sous l’action et l’initiative de Jean Louis Borloo à l’époque Ministre de la cohésion sociale, donc il va falloir demander aux employés municipaux de balayer devant la porte du bureau du Maire !

 

Mais chut… faut pas parler des problèmes de la ville.

 

À Nouvelle Energie pour Boulogne,  nous continuons de plancher pour apporter des idées et des solutions adaptées à tous les habitants du Boulonnais.

Chers habitants du Chemin Vert, nos portes sont grandes ouvertes, venez vous exprimer et participer au sauvetage de notre ville, vous êtes comme tout autre Boulonnais, les bienvenus.

11 janvier 2012

SeaFrance m'était conté...

C'est avec regrets que je viens d'apprendre la liquidation judiciaire de SeaFrance avec cessation d’activité immédiate par le Tribunal de Commerce de Paris. Personne n'est surpris de cette décision tant la société était à l'agonie et les interventions de derniers recours étaient devenues plus palliatives que curatives.

Au delà du désarroi humain et des conséquences tragiques pour des centaines de personnes licenciées, il faut en ressortir toute la désorganisation et l'imbroglio des dirigeants, des syndicats et le travail hâtif mais tardif du gouvernement.

La vraie question qu’il faut se poser est la suivante :

« Comment une société exploitant le 2ème port européen de voyageurs (15 millions de personnes faisant la traversée Calais / Douvres) peut être déficitaire au point d'être liquidée juridiquement ? »

 Avec le temps, P&O, le concurrent britannique partant de Douvres, avait fini par exploiter les deux tiers du trafic !

Pourquoi la réussite des armateurs diffère d'une berge à l'autre ?

 Il y a certainement un sursaut opportuniste et bien trop tardif  de l'Etat, même s'il ne faut pas oublier que le contribuable a déjà à plusieurs reprises, contribué à un sauvetage financier. Il y a donc un fossé entre les Collectivités Locales et Paris. J’imagine mal Natacha Bouchart attendre le dernier moment pour alerter ses amis du gouvernement…

 SeaFrance était peut être mal gérée de l'intérieur, en tout cas les démarches syndicales n'ont pas permis la reprise du travail. A vouloir trop défendre des idéologies et abuser de la confiance des adhérents, les syndicats ont laissé couler SeaFrance pour des intérêts bien plus politiques et idéologiques (voir avantages et prérogatives) que sociales et d’intérêt général.

Sans parler du contexte mafieux et des détournements divers dévoilés depuis le déliement des langues.

Les salariés de SeaFrance n’ont pas été défendu à juste titre d’ailleurs le grand patron de la CFDT, François Chérèque a désapprouvé l’attitude syndicale et l’entêtement des délégations locales (réaction aussi tardive que celle de l’Etat). Il y a donc un 2eme fossé entre les délégués syndicaux et leur secrétaire général.

 Les salariés de SeaFrance se sont donc retrouvés bien seuls car aucun des intervenants et des décisionnaires n’ont assumé leurs responsabilités pourtant les difficultés de la société sont connues depuis bien des années. SeaFrance était ainsi sclérosée et en cale sèche, depuis des lustres.

 L’erreur serait de considérer cet évènement comme unique et local. La France et l’économie française sont paralysées dans de multiples domaines (les dockers de Marseille, la SNCF, Air France …).

 Pourquoi tant de pouvoirs accordés à ces syndicats, organisations obscures et peu transparentes mais surtout sous représentées ?  Seuls 7% des salariés français sont syndiqués, et pourtant c’est bel et bien avec les partenaires sociaux que les gouvernements négocient les conditions de travail.

Le scandaleux rapport Perruchot sur les finances des syndicats a été volontairement écarté des débats par les partis politiques et par les syndicats… petit arrangement entre amis…

 Ainsi, les salariés français pensants être défendus et soutenus sont surtout les marionnettes d’un vaste théâtre de semblant de justice sociale.

 En considérant que seul 7% des salariés sont syndiqués et en arrêtant l’hypocrisie sur l’indépendance des syndicats, alors d’un point de vue démocratique, il en ressort 2 solutions dans l’intérêt des salariés :

  • On arrête de consulter les partenaires sociaux et de considérer comme générales leurs revendications et on laisse la liberté aux salariés d’exprimer leurs doléances directement avec leurs employeurs (sans intermédiaire et donc en toute indépendance).
  • On instaure une grande réforme : un syndicalisme obligatoire et gratuit, financé par les dons, le patronat et l’Etat. Avec une totale transparence, aucune prérogative et un turn-over des délégués.

J’opterai pour la deuxième solution qui permettrait à chaque salarié de se sentir concerné, actif et concerté au sein de sa société, de mettre chaque salarié devant ses responsabilités, ses droits mais aussi ses devoirs en tant qu’employé.

La totale transparence redonnerait confiance aux salariés et instaurerait un dialogue beaucoup plus constructif entre les salariés et leurs patrons, de renouer un échange beaucoup plus sain et moins méfiant en vue de trouver des consensus dans l’intérêt commun pour le maintien de l’entreprise et donc des emplois.

 Enfin, et c’est le plus important, chaque salarié français serait défendu comme il se doit car 93% d’entre eux ne sont pas syndiqués. Il y a donc une flopée de PME où l’employeur a une liberté d’agir et d’imposer ses restrictions et conditions sans aucun contrôle… 

11 janvier 2012

Reprise d'activité !

Bonjour ma colère ! salut ma hargne ! Et mon courroux... coucou ! (merci Pierre)

Aprés une absence (remarquée) de publication d'article sur mon blog pour cause de dysfonctionnement de l'outil informatique, j'ai le plaisir de vous annoncer la reprise des publications. En effet, j'ai fini par abandonner "la fenêtre" pour me convertir à "la pomme".

Pour l'occasion, je vous souhaite mes bons voeux pour l'année 2012, aussi difficile soit-elle, sachons rester nous même et unis au possible dans l'intérêt général et le respect de tous.

Merci à vous d'être rester fidèle,

 

Cordialement 

7 avril 2011

18 740 décès de trop par an dans le Pas-De-Calais

    Il faut l’avouer, notre département souffre de violentes caricatures. Le ch’ti est trop souvent assimilé à un alcoolique primaire, au chômage, imbécile et violent. Nous savons que cette malveillance est infondée. Mais, seul un certain Dany Boon a réussi à redorer notre blason. Jusqu’alors, malgré la longévité de leur mandat, les élus du Pas-de-Calais et du Nord/Pas-De-Calais n’ont jamais pu contrecarrer cette dérive...

 

            Le gros problème, c’est que dans chaque caricature, il y a un fond de vérité. Les chiffres sont parlants et il faut absolument y remédier. Il s’agit d’une urgence vitale et non d’une simple plaie qu’il faudrait nettoyer.

 La santé du département est marquée par trois gros points noirs :

 

1.      les intoxications alcoolo-tabagiques et autres dépendances.

2.      la surmortalité et la prévalence des cancers.

3.      l’obésité et la surmortalité de causes cardiovasculaires.

 Malgré les progrès de la médecine et les plans de santé régionaux, l’épidémiologie reste effrayante et aucune amélioration notable n’est venue éclaircir ce triste postulat.

 Pourtant le rôle premier des élus est de protéger la population et de maintenir la sécurité, nous ne pouvons donc conclure qu’à une inefficacité des pouvoirs publics locaux et de leur politique sanitaire de santé publique.

 1.     Les intoxications alcoolo-tabagiques et autres addictions 

 14,4 % des Français avouent consommer quotidiennement de l’alcool. Dans le Pas-De-Calais, ce chiffre monte à 25%. La mortalité liée à la consommation d’alcool est deux fois plus importante dans notre département que la moyenne française. D’autres chiffres tout aussi alarmants sur le lien ci-dessous nous prouve à quel point il y a urgences en la matière.   

http://www.orsnpdc.org/donnees/246771_1alcool05.html

 Le drame prend encore plus d’ampleur en considérant les dégâts collatéraux : chômage, divorce, exclusion, violences conjugales, maltraitance familiale, isolement, annulation ou suppression de permis, dépression et suicide, accident de la route… c'est une spirale infernale!

Il faut absolument multiplier les services d’addictologie, les lits d’hospitalisation ou les services ambulatoires. Les services de proximité doivent être mobilisés et intervenir partout au quotidien dans ce sens en assurant un suivi personnalisé et un programme de soin adapté et contrôlé. C’est véritablement une prise en charge globale et constante qui contribuera à l’amélioration à moyen terme de l’état sanitaire et social.

La médecine du travail devrait systématiquement évaluer les conduites addictives et leurs conséquences physiopathologiques (prise de sang, radiographie pulmonaire, interrogatoire, observation clinique…) et offrir une possibilité de soins.

Il faut multiplier les postes de médecins addictologues, la formation et l’embauche du personnel paramédicale (Diplôme Universitaire), favoriser l'accès au centre de cure et augmenter le nombre de places de ces centres ou créer de nouveau centre, éduquer les familles et les accompagnateurs et permettre si possible la thérapie à domicile.

Des offres de soins doivent être proposées systématiquement par les services publics (CAF, ASSEDIC, CCAS…). Des dispensaires de soins doivent être développés au sein des zones urbaines sensibles (en partenariat avec les assistantes sociales, les médiateurs familiaux….)

Il faut absolument promouvoir la prévention au sein des milieux scolaires avec un travail ludique de recherche par les élèves. Beaucoup d’écoliers, de collégiens ou de lycéens souffrent des conséquences de l’alcoolisme au cœur de leur famille. Il faut leur donner l’opportunité de s’exprimer ou d’échanger sur le sujet, inciter les psychologues scolaires à promouvoir les entretiens (assurant discrétion et secret professionnel) afin de libérer les victimes directes ou indirectes et d’éviter de reproduire le schéma familial. Beaucoup de personnes souffrantes d’alcoolisme ont vu leurs parents victimes de cette maladie.

Il faut également multiplier les moyens de communication pour simplifier l'accès aux soins et réveiller les consciences. Très souvent, les alcooliques ne se rendent pas compte de leur dépendance et de l’agression que leurs corps subissent quotidiennement.

 

Mieux vaut prévenir que guérir. Il faut créer et développer les centres de dépistage et de prévention à proximité de l’hôpital regroupant les associations et les professionnels de la santé. Quel meilleur endroit que l’hôpital pour se rendre compte des méfaits de certaines addictions ?

 C’est à la société et aux élus de venir en aide à la population. Faut-il rappeler que nous ne sommes pas tous égaux face à l’alcool : 10% des personnes ont une prédisposition à devenir alcooliques, c’est à dire qu’ils deviennent naturellement très vite dépendants du produit.

 La réinsertion, le retour à l’emploi et un équilibre de vie ne sont pas conciliables avec l’alcoolisme. Si l'on veut être efficace socialement, il est primordial de lutter massivement contre les conduites addictives. On ne gagne pas un marathon avec un boulet au pied !

 2.     La surmortalité et la prévalences des cancers

 Le Pas-de-Calais figure parmi les départements les plus affectés par le cancer. Le taux d’incidence français est de 504/100000 chez l’homme, dans notre département il monte à 669/100000 soit 132% de plus !

 La région est caractérisée par une très forte incidence du taux des cancers des VADS (Voies  Aéro-Digestives Supérieures), chez les hommes le taux d’incidence régional est le double du taux national ! Pire, nous sommes la seule région de France où le taux d’incidence n’a quasiment pas baissé entre 1980 et 2000 (-2%, alors que la moyenne nationale est de –25%). Encore une preuve du manque de travail de fond des autorités politiques régionales comparées aux autres régions.

 Pire encore, la surmortalité par cancers tous âges confondus chez les hommes est de 25% et la surmortalité prématurée (c’est à dire les patients de – de 65 ans) est de 41,5 % ! Donc non seulement, la fréquence des cancers est beaucoup plus nombreuse dans notre région mais qui plus est, il est plus fatal surtout si les patients sont âgés de moins de 65 ans.

 Ces chiffres sont issus de la synthèse du volet cancers du plan régional de santé et donc basés sur les déclarations de la CPAM.

 Ce triste bilan est évidement à mettre en relation avec les mauvaises habitudes de vie des habitants du Pas-de-Calais. L’association alcool-tabac est dramatique à usage répétitif et quotidien. La lutte contre l’alcoolisme et autres conduites addictives par les moyens cités plus haut permettrait de baisser considérablement la mortalité et le taux d’incidence des cancers. La surmortalité témoigne du délai trop tardif de la découverte du diagnostic et de la profonde altération physique des patients au moment du traitement. Cumuler les intoxications rendent le pronostic beaucoup plus sombre.

 Il faut donc renforcer la lutte contre le tabagisme, demander aux professionnels et aux patronat (surtout si ce dernier est une institution publique) une prise en charge des patchs anti-tabac, faciliter l’accés à ce type de traitement aux plus défavorisés (patchs remboursés par le Conseil Général par exemple).

 Il faut également lutter contre la désertification médicale dont est victime le département. Nous avons un des plus grands centre universitaire médical à Lille mais une fois diplômés, les médecins, spécialistes ou non, quittent le Nord/Pas De Calais. Dans de nombreux secteurs géographiques, il y a un vide médical. Les médecins traitants permettent une médecine de proximité et un suivi régulier assurant une détection précoce (condition primordial pour le pronostic vital des cancers) et une éducation thérapeutique et préventive (permettant le sevrage et l'offre thérapeutique).

Le Conseil Général ou Régional pourrait offrir une prime d'installation aux médecins acceptants d'œuvrer dans ces zones vides de soins pour assurer une meilleure cartographie médicale et paramédicale.

Il faut également lancer des campagnes gratuites et systématiques de dépistage. La médecine du travail, les centres hospitaliers, les médecins traitants, la Sécurité Sociale ou les services sociaux doivent inciter fortement, surveiller et expliquer l'intérêt de ces dépistages rapides et non douloureux.

 

3. l’obésité et la surmortalité de causes cardiovasculaires

 La surmortalité (nombre anormalement élevé de décès) au sein du département est flagrante:

Moyenne Française = 100% A tout âge Avant 65 ans
  Hommes Femmes Hommes Femmes
Cardiopathie ischémique 133.4% 129.9% 148.4% 165.00%
Maladies Vasculaires Cérébrales 122.1% 123.2% 130.70% 152.8%

 Indice comparatif de mortalité  en %  (comparativement à la France), source: CRS N/PdC

 Les cardiopathies ischémiques se traduisent par des infarctus et les maladies vasculaires cérébrales sont couramment appelées des AVC. Ce tableau prouve qu'il y a urgence à agir !

 Les facteurs responsables sont la malnutrition, le tabagisme et le manque d 'activité physique.

Il y a un lien direct entre la malnutrition et les facteurs économiques. Manger à très faible coût, c'est très souvent mal manger. Il faut donc continuer d'éduquer dès l'enfance par les programmes scolaires (un message passé les enfants est souvent entendu par les parents), lutter contre l'obésité infantile (favoriser le sport ludique à l'école et en dehors, faire des passerelles entre les séances à l'école et les clubs, financer la licence aux plus démunis, demander aux sportifs professionnels reconnus d'intervenir dans les classes).

Il faut lancer des programmes jumelés avec les marchés locaux et les commerçants volontaires pour accentuer la vente des produits plus sains, lancer des programmes de cuisine (enfants et parents) pour apprendre à travailler ces produits (ludique et educatif).

 Il faut également apprendre à tous les lycéens et toutes personnes travaillant dans un lieu public (magasin, cinéma, restaurant...) les gestes de secourisme et l'utilisation des DEA (Défibrillateur Automatique Externe). Parallèlement il faut multiplier les DEA dans les lieux publics et privés. Ces gestes ne sauvent des vies que s'ils sont pratiqués au plus tard dans les 3 minutes qui suivent l'incident. Trop souvent la foule reste stoïque en attendant les pompiers et cette attente peut vite être fatale.

 Cette mesure a de multiples intérêts, outre l'action curative et salvatrice, la connaissance de ces bonnes pratiques valorise l'action et les connaissances de chacun, rappelle que nous vivons en société et le concept de non-assistance, lance une action préventive avec un rappel sur les risques cardiovasculaires, valorise le CV et crée des emplois de formateurs secouristes.

 Il faut également passer par la médecine du travail ou les services sociaux pour dépister les facteurs de risques afin de repérer et sensibiliser la population ciblée. Il faut également consulter la Sécurité Sociale, les médecins traitants et les centres hospitaliers pour lancer de vastes campagnes de prévention et d'éducation. Beaucoup de patients luttent contre le cholestérol en avalant quotidiennement un médicament alors que le traitement le plus efficace reste l'alimentation équilibrée et la pratique d'une activité physique de base (ex: la marche: un traitement gratuit et beaucoup plus efficace bizarrement peu utilisé !).

 En conclusion, selon l'INSEE, au 1er janvier 2008, le taux de mortalité en France s'élève à 8.4 pour mille habitants, dans le Pas-de-Calais ce taux monte à 9,7 pour mille habitants. En 2008, le département comptait 1 441 422 personnes selon le recensement officiel de l'INSEE.

 http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=19&ref_id=poptc0226a

 Le taux de mortalité de notre département est donc de 115,5 % comparativement à la moyenne française, soit 18 740 décès de plus par an que la moyenne des départements français ! Soit 51 décés de plus par jour !

 Quand je disais qu'il y avait urgence ! Ces chiffres témoignent de plus de 30 ans d'immobilisme en matière de santé publique...pour prétendre être efficace et connaître les besoins de la population, il faut avoir le courage de dire la vérité et d'assumer ses échecs.

2 avril 2011

L'UMP m'attaque dans la Voix du Nord...

Parce que les Boulonnais ne veulent plus être dupés, je voudrais réagir aux attaques infructueuses et infondées de Mr Crombet.

Il est évident que le tract incriminé était d'office inscrit aux frais de campagne, le recours auprès de la commission de propagande est donc inutile. N'importe quel candidat sérieux n'oserait imprimer et distribuer des tracts sans état de frais. Implicitement, les menaces de Mr Crombet témoignent que visiblement cela n'est pas dans les habitudes locales.
Que Mr Crombet et Mme Dacbert ne digèrent pas le dit tract, cela n'est en rien mon problème, toute vérité est bonne à dire, surtout lorsque l'on réclame la confiance des électeurs. Il eut été plus intelligent de la part de l'UMP d'avoir recours à la commission de propagande pour dénoncer l'utilisation abusive de l'effigie de la présidente du FN lors de la campagne des candidats locaux. Sur certaines affiches officielles, cette dernière paraissait comme candidate dans notre canton !

Mr Crombet nous accuse d'être responsables de la présence du FN au second tour. C'est de la pure démagogie, voir une hérésie:

Si les candidats UMP (Mr Ponche et Mr Crombet) avaient respecté les desiderata de leur hiérarchie départementale, les candidats Nouveau Centre (Richard Honvault et moi même) devaient bénéficier de l'investiture commune de la majorité présidentielle ! Ce sont donc bel et bien les deux candidats locaux de l'UMP qui par une démarche plus individuelle que partisane ont choisi de diviser l'opposition à Boulogne sur mer. Richard Honvault et NEB sont les chefs de l'opposition à Boulogne, l'UMP est structurellement nulle dans le secteur.
A Boulogne Nord Ouest, le nombre de voix du FN entre le 1er tour des cantonales de 2004 (968 voix) et de 2011 (1022 voix) n'a quasiment pas augmenté. La fameuse vague bleu marine qui défraie tant la chronique se ridiculise à 54 voix ! Mais l'abstention donne 8% au FN (12.8% en 2004 contre 20% en 2011). Voilà ce qui propulse le FN au second tour...

L'abstention record traduit le rejet de la population du duel UMP/PS et de leurs représentants. Ce combat idéologique et bureaucratique n'a qu'un seul et unique but: l'accession au pouvoir. Les décideurs UMP/PS ont perdu tout sens du terrain et de la réalité. Le peuple a choisi de punir l'UMP et sa politique gouvernementale mais aussi le PS et sa politique locale (seul 15% des inscrits votent spontanément Dominique Dupilet au 1er tour). L'attitude et l'inaction de nos élus UMP/PS plus attentifs à leur image qu'à leur efficacité discréditent le discours politique rendant ainsi 65% des Boulonnais sourds à toute sollicitation électorale et propulsant les extrêmes au second tour.
Au lieu de se chercher des excuses et des boucs émissaires au sein de ceux qui ont encore une morale et qui défendent l'intérêt général local avant les intérêts de Paris, nos élus UMP/PS devraient se demander pourquoi ils ont perdu toute crédibilité auprès des électeurs. Laissons travailler ceux qui cherchent à assumer des responsabilités en toute moralité. Ce constat est un grave échec pour les 2 « familles » politiques qui se rejettent la faute mais ne balayent jamais devant leur porte.

Quand le premier rôle d'un élu est d'améliorer le « vivre ensemble », d'assurer l'équilibre de la société, le combat UMP/PS ne fait que distordre et diviser le peuple pour en tirer un profit électoral.
NEB est cosmopolite et hétéroclite socialement, culturellement et politiquement, et, à l'image de l'association, nous voulons rendre aux boulonnais une équité, une justice sociale, une contribution et une considération de tous.
Je combattrai toujours cette vision pragmatique et humaniste de la politique contre les partis du pouvoir, de la démagogie et du populisme.

Quand Crombet revendique De Gaulle, moi je revendique la Résistance, résistance des valeurs au nom du peuple français.

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