Réponse aux commentaires
J'ai lu ton article, fort intéressant mais la chute me laisse sur ma fin. S'il n'est pas socialiste,
a quel courant politique ses idées appartiennent elles ?
Et de ce fait, quel courant politique blâmes tu par l'intermédiaire de Cuvillier ?
La politique menée à Boulogne n'est sans doute pas exempte de reproches, mais où en est il autrement ? à quel échelon est ce différent ? ...
De quel exemple s'inspirer ?
Bonjour Yannick,
Pour répondre à ta question, sache que je suis assez désabusé des politiques de nos jours. Le comportements et les discours des hommes ou femmes politiques des grands partis français ne représentent plus les valeurs de la société française. Le contenu des débats se résume à une course à l'échalote parsemée de surenchères, de promesses, de mensonges, de manipulations et de stratagèmes électoraux.
Il n'y a rien de glorieux à récupérer les voix du FN (à l'instar de l'UMP pour les présidentielles de 2007 ou les régionales de 2010), à organiser un lynchage médiatique en prônant le "tous pourris" dans le seul but de diminuer la droite en favorisant l'épidémie FN (tels que le pratique le PS actuellement en vue des présidentielles de 2012), à faire croire aux français que la retraite à 60 ans c'est possible, ou de ne jamais considérer le contexte international comme si le monde tourné autour de la France ! Et je ne parle même pas de François Bayrou, la girouette orange qui se positionne en fonction du souffle de la victoire !
Les hommes politiques, tout du moins ceux qui présentent des ambitions nationales (et donc j'y inclus Frédéric Cuvillier), sont totalement décalés de la réalité. Seul compte l'accession au poste pourvu. Aujourd'hui le discours politique c'est de la communication électorale, populiste, et irréalisable. Peu importe tant que cela plaise et que les urnes se remplissent ! En attendant les électeurs trinquent, durant leurs débats et leur querelle de mascarade, aucun changement à l'horizon. De fausses réformes en projets stériles les électeurs continuent de payer, de souffrir d'inégalités et la dette du pays, des régions et des communes ne cessent de s'accroître...mais jusqu’où ?
Et ceci parce que nos dirigeants préférent régler leurs problèmes parlementaires, bureaucratiques ou politique-people. Ils favorisent la communication au pragmatisme, la langue de bois électorale aux vérités qui tranchent !
Pour rester plus local, Frédéric Cuvillier est un homme jeune et intelligent, un excellent orateur et un homme de droit...il pourrait être un Maire exemplaire, intègre et dynamique pour Boulogne. Mais il s'est enfermé dans le groupe parlementaire PS et donc dans cette dérive ! De part ses ambitions nationales il ne cesse de faire campagne contre le gouvernement et Boulogne est devenu le fer de lance de sa campagne ! Le problème, c'est que Boulogne n'est pas un outil, le Maire a pour fonction d'essayer de répondre aux problèmes des citoyens !
Une municipalité se gère en quasi indépendance vis à vis du gouvernement, l'Etat n'intervient qu'exceptionnellement dans la gestion d'une ville ou d'une communauté de communes. Désigner l'Etat comme responsable des problèmes locaux tient de la manipulation politique. C'est avouer implicitement l'échec de son propre travail sans avoir le courage de le reconnaître et d'en assumer la responsabilité.
Quant à savoir si Frédéric Cuvillier est socialiste… il l'est administrativement, il l'est par son parcours politique, par son ascension, par ses mentors (et encore je rappelle que Guy Lengagne fut en son temps écarté du PS) et par son avenir (nous ne sommes qu'à une heure de route du premier secrétaire et presque future présidente de la France). Dans les faits, le vrai PS local s'appelle Dominique Dupilet, Frédéric Cuvillier a certes un discours mais peu de vérité et surtout rien de factuel !
Alors, que faire ?
Ce qu'ils nomment "le pouvoir", moi je le baptise "responsabilité", je me fiche un peu de l'étiquette, c'est pourquoi je concentre mon investissement sur le boulonnais. Moi le titre ou le poste ne me fais aucun effet, ce que j'aime c'est une dynamique, une réponse adaptée avec les moyens possibles par la ville et pour la ville. J'aime la transparence, la démocratie et l'échange. Beaucoup de villes et de villages en France sont gérés par une équipe sans étiquette. Ils garantissent ainsi leur totale indépendance et instaurent un courant démocratique au sein des commissions et des conseils municipaux. Leurs efforts se concentrent sur leurs responsabilités et leur fonction et non sur une représentativité ou une idéologie.
C’est pourquoi, je travaille au sein de Nouvel Energie pour Boulogne (NEB) au côté de Richard Honvault. Une équipe pluridisciplinaire aux multiples courants (Nouveau Centre, Gauche Moderne, UMP, Parti Radical, Ecologistes) qui potentialisent les efforts et les débats pour le Boulonnais. Toute vérité est bonne à dire car il en découle des conséquences factuelles très sensibles pour les électeurs.
D’un point de vue national, je suis très pessimiste pour l’avenir. La gauche prône l’oisiveté (on se dit socialiste mais on ne pense qu’à notre petite retraite personnelle sans se soucier de la société ni du financement, de la dette abyssale que nous léguons très égoïstement à nos propres enfants, comme quoi le socialiste devient individualiste, c’est aberrant !) quant à la droite, elle déguise la rentabilité, privilégie les actionnaires aux salariés en nous mimant le contraire… Comme si le système n’avait pas touché le fond, on nous fait croire n’importe quoi sans se soucier de l’avenir et du monde qui nous entoure. Excepté par un tsunami populaire de type Mai 68, l’avenir de la France est fort compromis surtout d’un point de vue du poids décisionnel internationale…mais je suis pacifiste donc je ne plaiderai pas en faveur d’une révolution.
Personnellement, je soutiens Hervé Morin, car il défend une société plus apaisée, une collaboration entre les individus (et non entretenir une lutte des classes, les riches contre les moins riches, la police contre les citoyens, le service public contre le privé, les écolo contre les agriculteurs, la justice contre les forces de l’ordre…), il reste libéraliste et humaniste, et considère le contexte international, l’Europe, ses enjeux économiques, humains et militaires… bref l’homme politique actuel le plus ancré dans la réalité à mon sens.
En espérant avoir répondu à tes questions, tu es toujours le bienvenu notamment au sein de NEB…Tout avis et position se défendent, nous n’existons qu’ensemble…